Les biodéchets mis en décharge relâchent des Gaz à Effet de Serre (GES) en grande quantité, notamment du méthane qui est beaucoup plus problématique que le dioxyde de carbone (CO2).
Les biodéchets envoyés en installation de valorisation énergétique sont un non-sens écologique car ils sont composés à 80% d’eau et qu’ils ont un pouvoir calorifique faible.
La valorisation des biodéchets alimentaires en compost permet de réduire drastiquement les émissions de GES (méthane surtout), de désengorger les centres d’incinération, de réduire le remplissage des décharges et de stocker du carbone dans les sols.
Le stockage du carbone sous nos pieds est une idée portée par la France intitulée « initiative 4 pour 1000 » (lien 4p1000.org).
« Si le niveau de carbone stocké par les sols dans les 30 à 40 premiers centimètres du sol augmentait de 0,4% (soit 4‰) par an, l’augmentation annuelle de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère serait considérablement réduite. »
En clair, les végétaux absorbent du carbone de l’air pour faire la photosynthèse et se développer. Le carbone ainsi extrait de l’atmosphère, en retournant au sol par l’apport de compost, ne contribue pas au réchauffement climatique. Une part des émissions humaines est donc compensée par l’apport de matière organique dans les sols. Le réseau Compost In Situ est membre de l’initiative 4p1000.
La Mayenne est un territoire rural, majoritairement exploité par des éleveurs. Ceux-ci bénéficient des effluents de leur cheptel pour amender leurs sols.
Amender vous dites ? C’est un mot utiliser pour dire que l’on modifie les propriétés physico-chimiques du sol. Un amendement permet par exemple d’aérer la terre, d’améliorer la rétention d’eau ou de réguler le pH.
Mais tous ces agriculteurs, ne disposent pas d’amendement grâce à leurs animaux. Alors, certains en manquent.
Pourtant, les amendements organiques (effluents, compost) sont d’une importance capitale pour conserver la fertilité des sols agricoles, limiter l’érosion, réguler les arrosages et même, lutter contre le réchauffement climatique.
Ne pas en mettre revient à perdre de la matière organique. Le sol s’appauvrit jusqu’à devenir clair, sec et poussiéreux.
La valorisation des biodéchets en compost permet de combler une partie de ce manque et d’apporter une ressource produite localement à des agriculteurs qui en importent parfois de plusieurs centaines de kilomètres.
La valorisation des biodéchets s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire, elle-même inscrite dans le grand thème du développement durable.
Notre modèle économique ne repose pas sur le gaspillage alimentaire mais bien sur l’engagement des établissements à maitriser leur production de biodéchets voire à la diminuer et à trouver une solution de valorisation des biodéchets restants.
Nous sommes créateurs d’emploi. Ces postes sont non délocalisables car la gestion des biodéchets n’a de sens que si elle est organisée au plus près des gisements.
Par nos actions de sensibilisation diverses, nous contribuons à éveiller les consciences, à titiller les habitudes des gens que nous rencontrons pour interroger les pratiques.
Les actions auprès des plus jeunes permettent d’ancrer chez eux des réflexes écoresponsables qu’ils n’auront pas à acquérir plus tard.
Nous avons choisi de créer une entreprise qui agit concrètement sur le territoire de manière pérenne et écologiquement viable.
Ce sont les changements tangibles qui nous feront avancer vers un avenir soutenable.
Si vous avez la tête dans les étoiles, les pieds sur terre, valorisons ensemble vos biodéchets et agissons pour un monde meilleur !
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