Ce sont :
- Les déchets alimentaires, aussi appelé « déchets de cuisine et de table », qui représentent l’essentiel des biodéchets produits par les ménages ou les professionnels de la restauration.
- Les déchets issus de l’entretien des parcs et jardin, aussi appelé « déchets verts », tels que les tontes de pelouse et fauchage, les tailles d’arbustes et de haies ou bien les déchets ligneux issus de l’élagage et de l’abattage.
Pour lire la définition du droit français, c'est ici :
Le contenu de la poubelle noire (après le tri sélectif du verre, du papier pour certains habitants et des emballages) est composé de 30% de biodéchets.
La partie putrescible de la poubelle d'un citoyen moyen est environ égale à 83kg/an.
Aujourd'hui, seuls 40% des Français ont accès à une solution de valorisation (ADEME, 2019 et 2020). Alors, les biodéchets alimentaires sont encore en grande partie incinérés ou enfouis.
Pourtant ils sont composés à 80% d'eau en moyenne. C'est un non-sens écologique.
Les sols agricoles de la France, comme la plupart des sols agricoles du monde, manquent de matière organique.
Ils se sont appauvris au cours des dernières décennies et il est urgent de réparer les dégâts en apportant des amendements (compost notamment).
L'apport de compost dans les champs permet de stocker du carbone dans les sols et évite donc une certaine quantité d'émission de GES (gaz à effet de serre).
Aussi, l'incinération et l'enfouissement sont de grands émetteurs de GES alors que la pratique locale du compostage est vertueuse.
Obligation de valorisation des biodéchets alimentaires en
- 2024 : Pour tout producteur, particuliers compris
- 2023 : Producteur de + de 5 tonnes / an
- 2016 : Producteur de plus de 10 tonnes / an
- 2012 : Producteur de plus de 120 tonnes / an
L'agriculture dépend beaucoup des importations d'engrais (azote, phosphore, potassium). Mais ces ressources fossiles s'épuisent.
L'utilisation de compost produit localement à partir d'une ressource locale et durable (les biodéchets) permet d'accroître la résilience de notre agriculture face aux bouleversements mondiaux. La Crise de la COVID 19 a mis en exergue cette urgence pour les agriculteurs.
Déposer ses biodéchets dans la bonne poubelle ou marcher quelques dizaines de mètres pour aller vider son seau dans un composteur, c'est bien plus qu'un simple écogeste.
C'est l'occasion de montrer l'exemple, d'agir en faveur d'une agriculture plus durable et résiliente, de lutter contre le réchauffement climatique et de s'engager pour un avenir plus désirable.
Les biodéchets, comme tous les autres déchets, sont une ressource dont il faut se saisir.
Si vous avez la tête dans les étoiles, les pieds sur terre, valorisons ensemble vos biodéchets et agissons pour un monde meilleur !
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